Une histoire qui me tient à coeur

Février, c’est le mois du cœur. Il y a encore beaucoup trop d’inégalités entre les hommes et les femmes et en 2023, ces écarts se font toujours sentir dans plusieurs domaines, notamment celui de la santé cardiaque et cérébrale des femmes.

Je le sais, car je m’intéresse grandement à ce sujet depuis plus de 10 ans. Depuis que ma cardiologue, Dre Rivard, m’a annoncé que je devais subir une opération du cœur par cathéter pour des extrasystoles, une forme d’arythmie.

Je vivais avec cette condition depuis l’adolescence, mais elle s’est intensifiée après ma deuxième grossesse. Les changements hormonaux y étaient sans doute pour quelque chose, mais chaque fois que je consultais, on minimisait mes propos et on y accordait peu d’importance.  Je relatais mes symptômes, posais des questions, en vain. J’avais l’impression de faire perdre du temps.

-« Ce n’est rien », « on n’en sait pas trop sur les extrasystoles, c’est très courant et plutôt féminin », « ce n’est pas vraiment grave », etc.

Peut-être pas grave, mais je ressortais tout de même avec des médicaments bêtasbloquants, ce qui n’est pas anodin!

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S’il y avait eu erreur médicale?

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J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’enquête révélatrice de la Presse faite sur les erreurs médicales. Cette série d’articles et de statistiques très bien documentés met en lumière des cas d’erreurs, de négligence et d’incompétence. La divulgation de ces histoires si injustes a touché chez moi une corde sensible, celle de la colère et de l’indignation et fit remonter à ma mémoire une période difficile.

Cet événement a laissé des traces dans mon inconscient puisque aujourd’hui encore, je ne pénètre pas dans un milieu hospitalier sans ressentir une vive appréhension et le réflexe d’être sans cesse sur mes gardes.

J’étais alors enceinte de mon deuxième enfant. La grossesse se déroulait à priori normalement et je vaquais allègrement à mes nombreuses occupations familiales et professionnelles. Le vent tourna, le verdict tomba : à vingt-six semaines, on m’annonça un diagnostic de placenta praevia complet. C’est seulement 1% des grossesses.Lire la suite »