Janvier le terrible!

Si j’avais à choisir un mot pour qualifier le mois de janvier, j’utiliserais “réflexion”. Ce premier mois de l’année me fait chaque fois le même effet; celui d’une parenthèse ou d’une bulle nécessaire, mais étouffante. Un long lendemain de veille qui dure 31 jours où je me convaincs d’entamer ce nouveau cycle sur de bonnes bases. C’est dans cet état d’esprit de première de classe un peu fatigante que je décide de dormir encore plus, de manger encore mieux, de faire une cuisine plus variée pour ma petite famille, de ne pas boire une goutte d’alcool (maudit Dry January), de m’entraîner plus fort, de rester davantage à la maison, de tout réorganiser…

Cette hibernation consciente me donne l’impression d’être en “pénitence” tout janvier et d’attendre impatiemment février, où l’espoir renait, pour avoir du fun et revenir à une vie certes réglée, (pas le choix) mais ô combien plus palpitante! Comme si ce moment en “veilleuse” était inévitablement un passage obligé.

Il faut dire que notre cher hiver n’aide pas beaucoup. Ses caprices et sautes d’humeur (changements climatiques obligent) rendent le quotidien bien pénible… “On l’a pas facile” comme dirait l’autre, particulièrement cette semaine…

Je deviens presque allergique aux commentaires ultra-jovialistes sur les plaisirs de l’hiver au Québec! Come on, on se calme svp! Des écarts thermiques de 30 degrés en quelques heures, une vie urbaine éprouvante, des routes et trottoirs super glacés, une circulation pire que d’habitude (ce n’est pas peu dire), des débordements d’eau, bref un temps à ne pas mettre un chien dehors… Et pourtant, malgré ce cocktail météo, mon Boogie est toujours si heureux d’aller se balader!

La galère que nous impose l’hiver a au moins quelque chose de bon et de positif: elle laisse l’entraide et la solidarité s’exprimer. Ces qualités collectives se traduisent tous les jours dans les rues par de petits gestes de soutien. Je remercie encore cet aimable inconnu venu à ma rescousse lorsque je me suis affalée sur la glace de tout mon long…

Si comme moi, vous avez envie d’un peu de poésie dans ce week-end hivernal, je suggère le merveilleux film intime d’Alfonso Cuarón, “Roma”, disponible sur Netflix. Gagnant d’un Lion D’or à la 75e Mostra de Venise et nommé aux prochains Oscars, entre autres dans la catégorie “Meilleur Film”. Cette histoire contemplative et émouvante est un incontournable, ne serait-ce que pour la performance de son héroïne Cleo, interprétée tout en nuances par Yalitza Aparicio. Elle marque l’histoire en étant la première femme indigène aux origines mixtèque et triqui à être en lice comme meilleure actrice. Une découverte!

voguemexico

 

Dans un autre ordre d’idée, toujours sur Netflix, la délicieuse série “Kominsky Method”. Michael Douglas, récompensé pour son rôle aux Golden Globes, y joue un coach hollywoodien pour jeunes acteurs. La relation qu’il entretient avec Norman, son ami de longue date et agent, est savoureuse! De quoi faire sourire vos petits coeurs!

Très bon week-end!

 

 

Crédit 1ère photo: Paul Hurteau

Crédit 2ème photo: Vogue Mexico

Source: http://madame.lefigaro.fr/celebrites/yalitza-aparicio-roma-premiere-indigene-en-lice-oscar-meilleure-actrice-2019-230119-163284

 

 

 

 

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