Une histoire qui me tient à coeur

Février, c’est le mois du cœur. Il y a encore beaucoup trop d’inégalités entre les hommes et les femmes et en 2023, ces écarts se font toujours sentir dans plusieurs domaines, notamment celui de la santé cardiaque et cérébrale des femmes.

Je le sais, car je m’intéresse grandement à ce sujet depuis plus de 10 ans. Depuis que ma cardiologue, Dre Rivard, m’a annoncé que je devais subir une opération du cœur par cathéter pour des extrasystoles, une forme d’arythmie.

Je vivais avec cette condition depuis l’adolescence, mais elle s’est intensifiée après ma deuxième grossesse. Les changements hormonaux y étaient sans doute pour quelque chose, mais chaque fois que je consultais, on minimisait mes propos et on y accordait peu d’importance.  Je relatais mes symptômes, posais des questions, en vain. J’avais l’impression de faire perdre du temps.

-« Ce n’est rien », « on n’en sait pas trop sur les extrasystoles, c’est très courant et plutôt féminin », « ce n’est pas vraiment grave », etc.

Peut-être pas grave, mais je ressortais tout de même avec des médicaments bêtasbloquants, ce qui n’est pas anodin!

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Le fun s’en vient!

 

Il n’y a pas de hasard…

Durant toute mon enfance, jai entendu mon prénom suivi de  « la pie » !  Les maîtresses mappelaient ainsi, mes parents, mes tantes et même beaucoup de mes amies ! Remarquez, il y avait tellement de Julie dans les années 70 au Québec, au moins c’était différent!

Après de nombreux avertissements dans mon bulletin scolaire, mon père m’a fait comprendre qu’il fallait justifier mes bavardages intempestifs. En d’autres mots, ne pas parler pour ne rien dire et surtout, pas tout le temps! Ces sages paroles m’ont piquée au vif et ont eu des répercussions. Je dirais même qu’elles m’ont formatée au-delà de ce que j’aurais pu imaginer.

Dans mon raisonnement de petite fille, j’ai compris qu’en étant curieuse de tout, j’aurais des tas de choses à raconter et je pourrais faire ce que j’aime le plus, cest-à-dire communiquer! Un bon communicateur s’intéresse et se nourrit de l’autre. C’est probablement ce qui m’a le plus manqué durant cette terrible pandémie.

L’autre justement, au-delà de ma bulle familiale…Lire la suite »

Laisser passer l’orage

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Par moments, je ressens le besoin de faire une pause d’une journée ou deux dans la lecture de mes journaux tellement les nouvelles sont consternantes et dures. Ce n’est pas faire l’autruche. Je préserve simplement mon équilibre dans ce maesltom, prends du recul pour ne pas être trop affectée et me donne un « break ». Un peu de douceur dans ce monde si brutal…Lire la suite »

Une femme parfaite des années 50!

 

Capture d’écran 2020-04-01 à 7.12.48 PMDepuis le début du confinement, je fonctionne en accéléré. Gonflée à bloc, prête à tout pour ne pas mettre en péril l’équilibre de ma famille et conjurer ce flottement dans lequel nous sommes tous plongés. Capitaine de la maisonnée, à la fois responsable de l’organisation, du fonctionnement, du bien-être et de la bonne humeur! Bienvenue à l’hôtel « Chez Julie »! Plus que jamais, la charge mentale à son paroxysme!  Rythmée de façon méthodique, Julie la Pie alias maman, cuisinière, pâtissière, assistante-profs, surveillante, ménagère, bonne épouse, organisatrice de divertissements… c’est ÉPUISANT! 

Dans toute cette agitation inhabituelle, j’ai du mal à prendre une pause sereine pour moi, que pour moi. J’envie les gens qui en sont capables. Je culpabilise sur tout ce que je pourrais faire pour être encore plus efficace ou utile… On ne se refait pas en claquant simplement des doigts! Me suis-je métamorphosée en parfaite femme au foyer des années 50? Lire la suite »

Aux grands maux, les grands moyens ?

 

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À travers leur Histoire, jamais les humains ne se sont autant déplacés sur la Planète, ce qui augmente les risques de contagion de façon exponentielle.

Comme beaucoup d’entre vous, je suis avec intérêt et appréhension l’évolution du COVID-19.

L’administratrice en chef de la santé publique du Canada, la docteure Theresa Tam ou le directeur national de la santé publique au Québec, Horacio Arruda rappelent que le risque de propagation du coronavirus au Canada et au Québec est toujours faible, mais on sent tout de même un léger vent de panique à l’horizon. La paranoïa se transmet plus vite qu’un virus… On l’a vu avec ce couple de Québec et leur bébé de 21 mois qui présentait des symptômes de rhume alors qu’il avait été examiné par un médecin le matin même. La petite famille « indésirable » n’a jamais pu décoller pour Paris.

Selon le site de la santé publique du gouvernement du Canada, à la question « y a-t-il un risque de contracter le COVID-19 si je touche une surface qui a pu être contaminée ? », voici ce qu’on y trouve: “En général, les coronavirus ont une faible capacité de survie sur les surfaces et se propagent généralement par des gouttelettes respiratoires projetées lors d’une toux ou d’un éternuement. Dans le cas du COVID-19, les chercheurs poursuivent activement leurs recherches afin d’en apprendre plus sur le mode de transmission.”

On y indique également les mesures de prévention de base, notamment nettoyer et désinfecter fréquemment les surfaces couramment touchées…

Ce n’est pas faute de moyens, force est de constater que les milliers de chercheurs à travers le monde n’ont pas encore trouvé la clé du problème.

Nous sommes à quelques jours de la relâche dans la plupart des écoles du Québec. De nombreuses familles vont partir en voyage afin d’échapper à la grisaille de l’hiver et faire le plein de vitamine D. Lire la suite »