À Hollywood, tout est faux!

Pour sa 94e cérémonie et après deux ans de pandémie, les Oscars allaient enfin revêtir ses plus beaux atours. Déjà petite fille, je demandais à mon père de les enregistrer et me repassais en boucle les moments forts, drôles, émouvants sur cassette VHS. Je rêvais de ces stars aux grands rôles, de leur élégance dans de sublimes tenues, de leur vie magique…

Des années plus tard, cette passion pour les Oscars et Hollywood m’amena à consulter plusieurs livres sur le sujet. Derrière les paillettes, il y a un bien triste revers et c’est à la lecture de ces ouvrages que j’ai commencé à y voir plus clair.

C’est surtout les trois années passées à Los Angeles qui ont terni l’image que je m’en faisais. Ma fascination absolue s’en est allée. Malgré tout, je ne rate jamais cette grande soirée glamour, même si je sais que tout est artificiel, fabriqué et superficiel. À Hollywood, tout est faux.

Depuis longtemps

Derrière le « glitz et le glam » les studios de l’âge d’or d’Hollywood contrôlaient tout et notamment les futures stars, prêtes à n’importe quoi, même à vendre leur âme au diable pour devenir célèbres et « make it big ».Lire la suite »

C’est parfois dans le « pire » qu’on redécouvre le « meilleur »

Toi et moi, on a tout fait à l’envers. Aucune logique. Nos chances de réussite étaient minces… On s’est rencontrés et BOUM! Le 17 avril 2004, je t’épousais pour le meilleur et pour le pire.

Nous nous connaissions depuis 5 mois et j’étais déjà enceinte de notre Biquette d’amour, puis rapidement de notre Titou adoré. De la folie? Oui, il en faut parfois! Notre vie allait changer!

À l’époque, j’habitais Los Angeles et j’étais venue tourner la série, « Lance et Compte, La Reconquête », à Montréal. Pour moi ce fut la conquête! Ce qui devait arriver arriva,  lors de la dernière journée de tournage, je faisais ta connaissance.

Un méga coup de foudre duquel on ne sort pas indemne ! Les astres étaient-ils  alignés, le timing parfait? Oui c’était sans doute ça ! Lire la suite »

Rester jeune et avoir du fun!

 

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Je ne me vois pas vieillir. Je ne parle pas du physique, mais de mon esprit et de mon cœur. J’ai une fougue et une énergie presque plus vive qu’à vingt ans! Sky is the limit! J’irais même jusqu’à dire que j’ai retrouvé une certaine folie de jeunesse qui n’est évidemment pas incompatible avec la maman responsable, sérieuse, mais imparfaite que je suis.

Avoir du fun n’est pas seulement l’apanage des jeunes! Au party d’anniversaire de mon ado à la fin de l’été dernier, ma présence n’était évidemment pas souhaitée (ce que je comprends tout à fait), mais mon envie d’aller danser et de me pitcher dans la piscine avec la gang était bien réelle! Je me suis évidemment retenue…

Après la parenthèse de deux maternités et d’une liberté restreinte liée à des enfants très jeunes, j’ai éprouvé le besoin de me retrouver pour renouer avec mes rêves et ambitions que j’avais mis en vieilleuse pour la bonne cause. Mon blogue #julielapie et les billets que j’écris régulièrement depuis quatre ans en sont la preuve évidente. J’avais envie de m’exprimer autrement, d’être libre d’aborder différents sujets, de partager des réflexions qui me tiennent à cœur. Un peu thérapeutique tout ça? Oui certainement, il n’y a pas de mal à se faire du bien!Lire la suite »

Oscars, ces discours inoubliables

J’ai toujours été fascinée par les Oscars ! Déjà petite fille, je demandais à mon père d’enregistrer la cérémonie sur cassette VHS, puis je repassais en boucle les moments forts, émouvants, drôles. Et je rêvais… Les robes, les grands rôles, Hollywood… Combien de fois ai-je répété des remerciements, seule devant le miroir… Dimanche soir, je serai encore au rendez-vous!

Les discours, une épreuve pour les stars et presqu’un art en soi. Certains passent aux oubliettes, d’autres marquent l’histoire à jamais ! Entre les rires et les larmes, un tourbillon d’émotions et une façon unique de se démarquer… En voici une toute petite sélection:

Dans la catégorie « Discours incontournable »

On ne peut passer à côté de celui de Robin Williams en 1998 pour « Good Will Hunting». Il commence son discours en disant : « C’est probablement la première fois que je suis sans voix ! » Assez drôle quand on connaît le personnage ! Puis il enchaîne avec des blagues, comme celle où il demande à Ben Affleck et à Matt Damon, les réalisateurs du film, de voir leur carte d’identité. Il souligne l’amour pour sa femme puis termine avec un mot pour son papa au ciel… À voir,  d’autant qu’il n’y en aura malheureusement plus…

https://www.youtube.com/watch?v=q6Egi5V_jNU

 

Dans la catégorie « Girl Power »

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Dans la catégorie « Les plus fous », les nommés 

-Roberto Benigni pour « La vie est belle » 1999, meilleur film étranger

-Cuba Gooding Jr pour « Jerry Maguire » 1997, meilleur acteur second rôle

Mon coup de coeur à Roberto Benigni !Je ne sais pas si vous vous souvenez de ce moment d’anthologie ! Le réalisateur hurle de joie, devient fou, bondit d’un fauteuil à l’autre et livre un discours chargé d’émotion, d’exubérance.  Notez le mélange approximatif d’italien et d’anglais ! On ne comprend pratiquement rien, mais le bonheur est au rendez-vous !

https://www.youtube.com/watch?v=8cTR6fk8frs

 

Dans la catégorie « Oh mon dieu, je n’y crois pas pis j’arrête pas de brailler », les nommées sont 

-Halle Berry, Oscar de la meilleure actrice pour « Monster Ball » en 2002

-Gwyneth Paltrow, Oscar de la meilleure actrice en 1999 pour « Shakespeare in love »

Je choisis Halle Berry ! Choix déchirant, mais qui s’impose puisque Halle Berry est devenue la première femme noire à gagner un Oscar. Il aura fallu attendre 74 ans ! Sidney Poitier avait également été le premier homme noir à gagner en 1967 pour le film « Le lys des champs », et avait fait d’ailleurs un très joli discours maîtrisé et concis. Halle a du mal à reprendre son souffle. On croit qu’elle va défaillir, tente de reprendre ses esprits, puis dresse la liste des femmes noires qui ont pavé la voie avant elle… Absolument poignant. Un grand moment d’émotion !

2002 était une grande année pour les Afro-américains puisque Denzel Washington avait également gagné meilleur acteur pour « Training Day ».

https://www.youtube.com/watch?v=llgL7mGYVTI

 

Dans la catégorie « La grâce incarnée »

meryl

Meryl Streep gagne en 2012 l’Oscar de  la meilleure actrice pour le film « Iron Lady » où elle joue Margaret Thatcher. Superbe discours! Pourquoi ? Parce que c’est un savant mélange d’émotion bien sentie, de classe,  d’élégance et d’humour, particulièrement en début de remerciements. Il faut dire qu’après trois Oscars et je ne sais combien de récompenses, elle connaît la chanson ! En 2018, Meryl Streep a reçu sa 21ème nomination pour le film « The Post ». Quelle grande actrice!

https://www.youtube.com/watch?v=rTpaaiPKFw4

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Je réalise un rêve de petite fille…

Voilà une semaine qui se termine bien! 35 ans plus tard, je réalise un rêve de petite fille…

J’ai connu Guillaume à l’âge de 8 ans. Nos parents possédaient une maison à la campagne et nous passions des étés mémorables au bord de celui que j’appelle encore “mon lac”, le Memphrémagog. De purs moments de joie, de bonheur et d’insouciance. Nous pouvions l’être encore à cette époque…

Guillaume et moi étions inséparables et même les petites chicanes de bande d’amis n’ont jamais eu raison de notre connivence. Nous appartenions indéniablement à la même équipe!

Que ce soit en balade à vélo, en disputant un match de tennis ou étendus dans l’herbe à nous prélasser au soleil, nous parlions tout le temps! Ça n’a pas changé aujourd’hui. Nous refaisions le monde et nous nous projetions dans l’avenir. Rien n’arrêtait nos rêves les plus fous.

Les après-midis pluvieux se passaient au son de la bonne musique des années 80, sous la véranda chez Guillaume! C’est là que je lui ai proposé ce pacte et que nous nous sommes fait cette promesse… Je voulais devenir actrice, il souhaitait travailler dans le domaine de la mode. Je deviendrais sa muse à l’instar de Hubert de Givenchy avec sa chère Audrey Hepburn. Comme dans la chanson d’Aznavour, “Je me voyais déjà en haut de l’affiche” arborant fièrement une robe signée “Guillaume”!

Au tout début de notre vingtaine, nous vivions dans le 6e arrondissement de Paris, à quelques rues l’un de l’autre. Sa présence non loin de moi me rassurait. Combien de fois nous sommes-nous encouragés à persister dans la jungle parisienne? C’était une période exploratoire, formatrice, excitante, mais ô combien difficile.Lire la suite »