À qui la mitaine?

HANDS HEART SHAPE SNOW

Pendant le temps des fêtes, avez-vous vu ou revu le film “Love Actually”? Je ne peux m’empêcher de sourire et de repenser à une anecdote familiale liée à ce classique du cinéma britannique. En effet, il y a quelques années je voulais le faire découvrir à mes enfants encore assez petits. Je ne me souvenais que vaguement de l’histoire, mais j’avais encore en tête l’agréable plaisir qu’il m’avait procuré. “A feel good movie”, parfait pour une soirée d’hiver.

Nous étions tous les quatre collés-collés sur le canapé, quelques bougies créaient une atmosphère tamisée, chaleureuse, le feu crépitait et une jolie petite neige tombait. L’ambiance idéale…

Dans ce film choral, nous suivons différents personnages dont les histoires s’entrecroisent et notamment celle de John et Judy que j’avais visiblement occultée et dont la pertinence n’est pas évidente. Je m’attendais à une soirée tout public! En fait, “Love Actually” n’est pas du tout un film de famille puisque ce couple interprète des doublures lumière de film porno qui simulent, de façon timide, (mais quand même) des scènes de sexe. Oh là, là! “Couvrez ce sein que je ne saurais voir!”Lire la suite »

Et si on se regardait un vieux film?

HOBBS

Il n’y a rien de plus agréable et satisfaisant que de voir mes enfants jouer dehors, notre été est parfait pour ça ! Aussitôt sortis du lit, ils enfilent shorts ou maillot et une autre journée d’insouciance et de plaisir commence…

Nous sommes à la campagne au même endroit décrit dans mon texte « Souvenirs d’enfance ». La tradition se poursuit avec Billie et Augustin, la magie opère encore… Du temps de qualité, des choses simples et saines qui font du bien.

Nos soirées se terminent souvent par un jeu de société ou une partie de cartes sous la véranda. Parfois, un film en famille. C’est sans doute une déformation professionnelle, mais j’aime bien faire découvrir à mes p’tits loups certains classiques ou films cultes. Il y a autre chose que des blockbusters américains à effets spéciaux, n’est-ce pas ? Vous pensez que les vôtres n’aimeront que les films récents ? Je vous mets au défi, vous m’en donnerez des nouvelles !

Voici une petite sélection de films légers à regarder un soir d’été:

THE PARENT TRAP ou « La fiancée de papa »

Film des Studios Walt Disney 1961, tiré du roman allemand, « Deux pour une ». Hayley Mills, cette jeune actrice anglaise est formidable dans le rôle des jumelles qui se retrouvent au camp de vacances. Elles ont été séparées après le divorce de leurs parents et ne savent pas qu’elles sont soeurs ! L’une vit à Boston avec sa mère, l’autre en Californie avec son père. Quand Sharon et Susan le réalisent, elles décident d’échanger leurs places et de réunir à nouveau les parents. Mais pour cela, il faudra se débarrasser de Vicky, la jeune arriviste prête à tout pour épouser le papa fortuné…  Délicieuse comédie, pas trop démodée ! Billie et Augustin préfèrent cette version originale au « remake » avec Lindsay Lohan !

PARENT TRAP

 

LA GLOIRE DE MON PÈRE & LE CHÂTEAU DE MA MÈRE (1990)

D’après l’œuvre de Marcel Pagnol. Premier et deuxième tome de son autobiographie romancée, « Souvenirs d’enfance ». Dans « La gloire de mon père », Marcel Pagnol raconte son enfance et en particulier un été où sa famille et lui ont décidé de quitter Marseille et d’aller passer les vacances dans une bastide à la montagne. Le jeune Marcel tombe amoureux des collines, de la végétation sauvage, des massifs de roche, des odeurs du maquis… Un merveilleux film plein de tendresse sur l’enfance, l’insouciance des grandes vacances, la découverte, la liberté. Pour les amoureux de la Provence et ceux qui comme moi sont toujours nostalgiques de la fin de l’été.Lire la suite »

#MoiAussi

Julie moiausi

On m’avait dit que Paris était une jungle. On m’avait prévenue… À 18 ans, sur l’invitation d’un grand agent parisien, je débarquais dans la Ville Lumière. Très jeune je voulais être actrice, et le film « La gifle »  avec Isabelle Adjani fût l’un des déclencheurs de cette passion. Je dévorais les films les uns après les autres, même s’ils n’étaient pas de mon âge. Kusturika, Almodovar, Wilder, Kazan, Truffaut, etc. Le même phénomène se produisait avec les livres. Cette envie d’incarner des personnages, de vivre une vie qui ne serait jamais la mienne. Ce désir viscéral d’être parfois tout et son contraire, tantôt douce et fragile, tantôt forte et puissante… J’étais profondément attirée par ces différentes nuances.

Je me suis retrouvée seule au début des années 90 dans mon petit studio de la rue Princesse, le cœur gonflé à bloc et la tête pleine d’espoir. L’avenir m’appartenait, j’y croyais plus que jamais ! Mais à quel prix…Lire la suite »