Quand notre sein fait des siennes!

 

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Elle trouve le moyen d’être drôle, même lorsque le ciel lui tombe sur la tête. Elle montre qu’on peut avoir du panache (merci au coussin de chalet) même quand la maladie décime tous les poils qu’on a sur le coco. Qu’on peut narguer la Grande Faucheuse lorsque celle-ci ose nous tendre la main.

Il y a huit mois, l’auteure (télé, littérature) et professeure Caroline Allard a reçu le coup de poing que toute fille souhaite esquiver dans la vie: un diagnostic de cancer du sein. Caroline n’est pas une intime. Même si elle a côtoyé professionnellement mon chum producteur et réalisateur, nous nous croisons rarement. Combien de fois s’est-elle roulée en boule, pétrifiée, pour pleurer toutes les larmes de son corps? Combien de temps s’est-elle allongée pour se remettre des six chimios qui l’ont lessivée? L’amie Facebook que je suis ne le saura jamais vraiment. Car Caroline, qui a choisi de témoigner de sa maladie (la comédienne Anick Lemay a aussi récemment dévoilé son cancer dans Urbania) a l’attitude d’une patiente qui a le piton collé sur les réseaux sociaux. Qui, à l’image de ses textes de jadis sur son blogue Chroniques d’une mère indigne, rigole de cette tangente qu’a pris sa vie sur Facebook, s’amuse à raconter le laid, ce qui pue, se dégrade, se décompose, s’échappe de son corps, bref ce qui rend sa maladie pénible. Lire la suite »

Ne relâchez pas District 31!

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La semaine de relâche compte ses dissidents. Ils se prénomment Pat, Geoffroy, Isabelle, Bruno, Laurent et Daniel du District 31. Contrairement à des milliers de parents et élèves, ils ne sont pas en congé scolaire cette semaine. Le sourire sur mon visage en écrivant ces lignes! Avoir un auteur branché sur le 220 comme Luc Dionne a ses avantages pour l’accro que je suis devenue. Cette semaine, sa quotidienne policière punche chaque soir. 

S’étendre sur une plage en famille? Skier en famille? Glisser en famille? Aller au cinéma en famille? Faire des muffins aux bananes en famille? Allez demander à papa! 

Depuis l’an dernier, je soupe en quatrième vitesse les soirs de semaine et quitte la table, même si les enfants n’ont pas terminé leur repas, pour m’installer devant la télé à 19h tapants. Ne me jetez pas un restant de spaghetti au visage, svp! (Mes garçons considèrent quand même que j’ai une ou deux belles qualités!) Vous pensez sonner pour un don à Greenpeace? Me téléphoner pour revoir ma police d’assurance habitation? Couper l’électricité dans le quartier? Par pitié, prévoyez la panne après 19h30. Vous comptez sur ma présence lors d’une première de film en semaine? Vous planifiez me livrer un paquet? Bon, vous avez compris le principe…Lire la suite »

Il n’est jamais trop tard pour être reine!

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Je suis maintenant la reine de quelque chose. Pas de grand-chose. Pas la reine des meilleurs cupcakes au monde ni du disco ni de la vente de tablettes de chocolat pour payer un voyage de ski scolaire dans les Alpes à mon plus grand. Mais de quelque chose qui me gonfle de fierté. Je sais jouer au curling. Ou presque. À preuve, ces photos que je me suis empressée de mettre sur ma page Facebook, récemment.

Je vous jure que j’ai adoré! À la télé, c’est probablement le sport le plus soporifique à regarder ou qui déclenche en moi le plus de points d’interrogation (avec le cricket). Et pourtant, sur la glace… Il y a quelques semaines, avec des collègues de bureau, j’ai sauté sur une patinoire de Montréal-Ouest, non pas pour jouer au hockey ou faire une triple boucle piquée, mais disputer un match de curling. C’est le cadeau que nous a payé notre patron pour notre traditionnelle sortie de Noël.

Évidemment, on n’avait l’air de rien quand on a timidement investi la piste de jeu. Sans être effrayés, on se sentait petits sous nos tuques et dans notre semelle de glisse, cette espèce de pantoufle qu’on doit porter à un pied pour nous permettre de bien s’élancer. Allait-on être capables d’envoyer et placer au centre de la cible à 30 mètres devant nous une pierre de 20 kilos sans se frotter le menton ni s’étirer un ligament, tout en ayant la grâce d’un champion olympique norvégien en pantalons arc-en-ciel? De balayer la piste avec entrain telle une Élyse Marquis dans une pub de Swiffer? Noui!Lire la suite »

Ouf… les cadeaux de Noël

Et dans votre famille, comment ça se passe les cadeaux de Noël? Êtes-vous à bout de souffle?  Bonne lecture! Julie

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Dans mon entourage, les avis sont partagés. Il y a les «traditionnels» qui ont un quotidien s’apparentant à un marathon en décembre. Qui s’essoufflent pour acheter les 37 présents qu’ils souhaitent ab-so-lu-ment donner à fiston, à l’amoureux, à grand-maman, l’autre grand-maman, la nouvelle blonde de papa, Fido, la gardienne, la prof de piano, l’électricien-qui-était-donc-ben-fin-et-qui-nous-a-juste-facturé-une-heure-alors-qu’il-en-a-travaillé-deux. Ceux qui tiennent à trouver les objets les plus originaux, inattendus. Le truc de fou déniché au kiosque 434 du Salon des métiers d’arts. Parce que Noël, c’est aussi des surprises.

Puis il y a ceux, comme moi et mes proches, qui souhaitent encore avoir un compte de banque garni en janvier et ne pas dire «santé» à bout de souffle le 25 décembre. Ceux qui optent, en famille, pour un échange de cadeaux. Oui, un peu par paresse. Mais surtout parce que courir pendant un mois à presque temps plein pour mettre la main sur un centre de table personnalisé ne fait plus sécréter d’hormone du plaisir. 

La pige chez nous a été implantée il y a 14 ans. Quelle joie «pratico-pratique» depuis d’avoir une seule personne à chouchouter (bon un peu plus, car on n’embarque pas nos enfants dans l’échange et on estime que la prof de mon plus jeune a besoin de sa boîte de chocolats ou de sa bouteille de cidre de glace pour enfin décompresser)!

Dans une autre vie, ma quête de cadeaux se terminait le 24 à 17h. Le dernier à qui je trouvais quelque chose à offrir à la pharmacie du coin, je l’avoue, était un peu négligé… 

Jugez-moi, mais j’aime bien aujourd’hui que ma liste de cadeaux ne tienne que sur un Post-it d’un pouce par un pouce et demi. C’est ça pour moi, la magie de Noël, ho, ho, ho!

Cette année, on s’est fixé un budget de 75$.  Je ne me ferai pas remettre de sac à main griffé ni de boucles d’oreille en or ni de robe de chambre en satin par le cousin. Mais il me restera des sous pour me les procurer. À mon goût, en temps et lieu. Sans avoir à conserver la facture, au cas où…

Heureusement, une pige ne veut pas dire que recevoir est exempt de surprises. Nous accompagnons toujours notre échange de cadeaux d’un petit jeu pour faire découvrir notre heureux élu: un poème, une chanson, un dessin ou un bricolage. Ça, c’est quand tout se passe bien… Car cette année, mon amoureux a égaré le bout de papier de la personne qu’il a pigée…avec les suggestions-cadeaux accrochées à son nom. Vous dire à quel point il a prié le petit Jésus pour que le papier lui revienne comme par miracle dans sa paire de jeans. Sa Foi en a pris un coup devant ses poches de pantalons toujours vides. On soupçonne la laveuse de conserver à tout jamais le secret.

Notre «tradition» d’échange familial a réduit d’une heure la période de déballage de cadeaux. Et, du même coup, nous devançons le repas de dinde farcie. Et que dire de la réduction du budget de rouleaux de papier d’emballage? Et l’élimination de doublons de pyjamas en flannalette? Eh! oui, opter pour une telle activité, c’est faire une jambette à la surconsommation. J’imagine déjà David Suzuki sourire en me lisant.

Isabelle

La guerre de la tuque

par Isabelle Massé

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L’hiver s’en vient. Les pneus à crampons sont posés, les meubles de la terrasse sont en état d’hibernation, le calfeutrage des fenêtres est fait et les manteaux sont sortis de l’armoire à boules à mites. Il ne me reste qu’à pratiquer ma technique pour visser une tuque sur ma tête. Car on n’entre pas huit kilos de cheveux sous un bonnet avec nonchalance!

Vous avez remarqué?  J’ai les frisous joyeux et exaltés. Lire la suite »