Retrouver la magie de Noël

Chaque année je me fais la même réflexion; je ne profite pas du mois de décembre. Non seulement il passe si vite, mais j’ai l’impression d’une course effrénée, d’une sorte d’urgence incontrôlée pour maximiser le temps! Tout faire pour clore l’année comme il le faut, même ce qui n’est pas nécessaire!

En pleine heure de pointe, quelle folle idée d’aller porter une vieille jupe chez la couturière? Ben parce que « tant qu’à faire » pis c’est Noël! Si jamais l’envie me prenait de la mettre au bout de trois ans… Niaiseux comme ça, je vous épargne les autres exemples! Fatigue et essoufflement garantis…

Et si je ralentissais un peu la cadence pour apprécier le temps des Fêtes? Je suis à la campagne, la maison est finalement calme. Les lumières sont tamisées et l’ambiance chaleureuse. Je suis allongée sur le canapé, la jetée jusqu’au nez et j’admire l’arbre de Noël qui brille majestueusement. Je ne veux ni musique, ni télé, ni bruit. Simplement me poser quelques instants et entrer dans ma bulle afin de retrouver la magie de Noël…

24 décembre, mon jour préféré. J’ai sept ans et comme chaque année papa commente le parcours du père Noël autour du monde. Sa longue tournée est déjà terminée en Australie puis en Asie. Est-il peut-être déjà passé en France chez les cousins et s’apprête-t-il à traverser l’Atlantique pour se diriger vers le Québec ?  Ma sœur et moi venons de regarder Astérix à Ciné-Cadeau, maman veut que nous allions nous coucher afin de pouvoir réveillonner. Je suis trop excitée pour dormir, mon cœur bat la chamade ! Je résiste au sommeil de peur de rater quelque chose, mais en vain…Lire la suite »

Ouf… les cadeaux de Noël

Et dans votre famille, comment ça se passe les cadeaux de Noël? Êtes-vous à bout de souffle?  Bonne lecture! Julie

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Dans mon entourage, les avis sont partagés. Il y a les «traditionnels» qui ont un quotidien s’apparentant à un marathon en décembre. Qui s’essoufflent pour acheter les 37 présents qu’ils souhaitent ab-so-lu-ment donner à fiston, à l’amoureux, à grand-maman, l’autre grand-maman, la nouvelle blonde de papa, Fido, la gardienne, la prof de piano, l’électricien-qui-était-donc-ben-fin-et-qui-nous-a-juste-facturé-une-heure-alors-qu’il-en-a-travaillé-deux. Ceux qui tiennent à trouver les objets les plus originaux, inattendus. Le truc de fou déniché au kiosque 434 du Salon des métiers d’arts. Parce que Noël, c’est aussi des surprises.

Puis il y a ceux, comme moi et mes proches, qui souhaitent encore avoir un compte de banque garni en janvier et ne pas dire «santé» à bout de souffle le 25 décembre. Ceux qui optent, en famille, pour un échange de cadeaux. Oui, un peu par paresse. Mais surtout parce que courir pendant un mois à presque temps plein pour mettre la main sur un centre de table personnalisé ne fait plus sécréter d’hormone du plaisir. 

La pige chez nous a été implantée il y a 14 ans. Quelle joie «pratico-pratique» depuis d’avoir une seule personne à chouchouter (bon un peu plus, car on n’embarque pas nos enfants dans l’échange et on estime que la prof de mon plus jeune a besoin de sa boîte de chocolats ou de sa bouteille de cidre de glace pour enfin décompresser)!

Dans une autre vie, ma quête de cadeaux se terminait le 24 à 17h. Le dernier à qui je trouvais quelque chose à offrir à la pharmacie du coin, je l’avoue, était un peu négligé… 

Jugez-moi, mais j’aime bien aujourd’hui que ma liste de cadeaux ne tienne que sur un Post-it d’un pouce par un pouce et demi. C’est ça pour moi, la magie de Noël, ho, ho, ho!

Cette année, on s’est fixé un budget de 75$.  Je ne me ferai pas remettre de sac à main griffé ni de boucles d’oreille en or ni de robe de chambre en satin par le cousin. Mais il me restera des sous pour me les procurer. À mon goût, en temps et lieu. Sans avoir à conserver la facture, au cas où…

Heureusement, une pige ne veut pas dire que recevoir est exempt de surprises. Nous accompagnons toujours notre échange de cadeaux d’un petit jeu pour faire découvrir notre heureux élu: un poème, une chanson, un dessin ou un bricolage. Ça, c’est quand tout se passe bien… Car cette année, mon amoureux a égaré le bout de papier de la personne qu’il a pigée…avec les suggestions-cadeaux accrochées à son nom. Vous dire à quel point il a prié le petit Jésus pour que le papier lui revienne comme par miracle dans sa paire de jeans. Sa Foi en a pris un coup devant ses poches de pantalons toujours vides. On soupçonne la laveuse de conserver à tout jamais le secret.

Notre «tradition» d’échange familial a réduit d’une heure la période de déballage de cadeaux. Et, du même coup, nous devançons le repas de dinde farcie. Et que dire de la réduction du budget de rouleaux de papier d’emballage? Et l’élimination de doublons de pyjamas en flannalette? Eh! oui, opter pour une telle activité, c’est faire une jambette à la surconsommation. J’imagine déjà David Suzuki sourire en me lisant.

Isabelle