Il y a deux semaines, mes enfants ne tenaient plus en place! Il y avait de la frénésie dans l’air! Les cousins d’Europe débarquaient et le joyeux clan des quatre s’est retrouvé au QG familial à la campagne, chez papi et mamie ! Les cœurs battaient la chamade, ils avaient tellement de choses à se raconter que les mots se bousculaient et surtout, les heures défilaient trop vite tant il y avait du rattrapage à faire!
Il faut dire que les retrouvailles ne sont pas très fréquentes. Deux fois par année, à Noël et aux grandes vacances d’été ! La rareté crée la demande!
Depuis des mois déjà par Skype, ils échafaudaient des plans de toutes sortes: une chasse au trésor « made by » papi le magicien, des demandes spéciales pour mamie, la meilleure cuisinière au monde, un décathlon nouveau genre, une compétition de Minecraft, d’échecs, un tournoi de ping-pong, une course de natation dans le lac, etc.
Bref, des heures de plaisir en perspective, du bonheur à l’état pur, de la joie garantie et surtout… de l’insouciance !
Vous savez, ce sentiment qui se perd avec le temps, que l’on essaie de retrouver par nostalgie, mais qui malheureusement est souvent l’apanage de nos années de jeunesse…
Nos vies effrénées, nos responsabilités, nos enjeux semblent être peu compatibles avec l’insouciance et la perte de notion du temps, n’est-ce pas ? Être un adulte, c’est du sérieux !
Toute bonne chose a une fin, il faut se dire au revoir. Dans quelques heures les cousins repartiront. Dans les bras l’un de l’autre, les yeux embués, ils reparleront de ces super- mega- géniales vacances passées ensemble et feront la promesse de se donner des nouvelles bien vite. Les cœurs deviendront plus légers et les sourires réapparaîtront à l’idée du prochain rendez-vous à Noël, dans 125 dodos ou 3000 heures ou 180 000 minutes !
Nos p’tits loups auront la tête pleine de beaux souvenirs…
Ces souvenirs que l’on porte en soi à l’âge adulte, qui nous font parfois regretter nos belles années d’insouciance…
Julie Xx