Non, plus jamais ! Ce sont les mots que j’ai prononcés lorsque j’ai amené ma chienne Olga chez le vétérinaire. C’était la fin, 15 ans, malade, plus de dents, une cataracte et j’en passe, la pauvre ne ressemblait plus à l’adorable petit Yorkshire que j’étais allée chercher à Chartres. Mais l’amour rend aveugle et j’ai versé de chaudes larmes pour cette petite bête qui avait partagé ma vie de jeune adulte, entre Paris, Los Angeles et Montréal. « Non plus jamais, maman a trop de peine ! » ai-je dit aux enfants. Quelques années plus tard, j’ai changé d’idée…
Il y a presque deux ans, une nouvelle fracassante est venue ébranler notre petit cocon familial. Petit à petit, nous nous sommes reconstruits, puis l’idée d’accueillir un chien est revenue sur le sujet. Pour recoller, comme il le faut, nos petits cœurs ébranlés qui avaient tant pleuré.
Cette fois-ci, mon mari souhaitait un « vrai » chien, pas un toutou de sac à main! J’étais loin de me douter que l’adoption d’un chiot était une aventure ardue et compliquée. Quand j’étais petite, on en voulait un le matin, on l’avait le soir ! J’exagère à peine. De nos jours, lorsqu’on recherche une race en particulier, il faut se lever de bonne heure ou du moins se mettre sur une liste d’attente qui peut aller jusqu’à un an et plus !
« Bonjour, je cherche un chien pour ma famille ! Ok, liste d’attente. Non, peu importe, mâle ou femelle ! Quoi je ne peux pas le choisir ? Ça ira au printemps, minimum ! »
C’est assez ironique, car il y a quelques années déjà, j’ai décidé de me marier et 3 mois plus tard, c’était fait ! Là, je voulais un chien et je devais patienter un an. Cherchez l’erreur ! Je ne sauterai pas aux conclusions en disant que des maris seraient peut-être plus faciles à trouver que certains pitous…
C’est mamie qui fut chargée du projet et avec elle, ça ne niaise pas ! En 24 heures, j’avais une bonne idée des chenils et des refuges animaliers du Québec. De St-Guillaume à Trois-Rivières, Stanbridge, Pointe-Claire, pour se retrouver à une trentaine de kilomètres du chalet familial chez une éleveuse de Cockapoo, mélange d’épagneul américain et de caniche. Tout à coup, arrêt sur image pour un petit mâle blanc & roux avec taches de rousseur et grands yeux un peu tristes. Trop mignon, j’ai craqué !
Malheureusement, il était déjà réservé, ses « nouveaux parents » viendraient le chercher prochainement. Encore une fois, je me suis résignée à suivre la procédure pour une autre portée. J’ai tout de même écrit un courriel à l’éleveuse afin de préciser que si jamais, au grand jamais, ne sait-on jamais, il y avait désistement sur ce petit chien aux taches de rousseur… Je faisais une fixette !
Un dimanche pluvieux de début d’été, mon téléphone sonna. « Julie, je ne sais pas si tu es une sorcière ou si tes ondes positives ont fonctionné! Le petit blanc & roux est disponible, les gens n’en veulent plus. »
C’était un signe. Le lendemain j’allais chercher Boogie!
J’avais oublié l’ampleur de la tâche. Élever un chiot, c’est du boulot! Et bien sûr, les promesses d’enfants de s’occuper de l’animal s’envolent bien rapidement… Devinez à qui revient la job ! J’en ai ramassé du pipi et du caca !
Boogie par ci, Boogie par là, Boggie en voiture, Boogie à la campagne, Boggie dans la piscine, Boogie prend son bain, Boogie mange les sandales de maman ça, c’est moins drôle ! Bref, nous sommes complètement accros à cette petite boule d’amour (de plus en plus grosse)! Même les repas en amoureux se font plus souvent à la maison qu’au restaurant ! Eh oui, on rentre pour Boogie !
J’avais dit non, plus jamais, et puis j’ai changé d’idée. Pour notre plus grand bonheur !
Julie
Bonjour Julie, idem pour moi votre histoire, je suis rendue la a r avoir un chien et mon choix c est arrêter justement sur un cockapoo, ma question à quel élevage l avez vous pris.? Et votre Boogie est magnifique.
Ns sommes de Ste-Adèle avec une histoire semblable à celle de Julie et nous cherchons un éleveur sérieux et honnête….Suggestions sont les bienvenus !!!! Merci !
Un peu dans la même lignée que Danielle Simard. Je cherche un chien Cockapoo avec mon conjoint pour faire un bel ajout à notre famille. Où as-tu pris le tien? Merci beaucoup pour cet article.
Bonjour, Nous avons pris Boogie chez Ô Ranch à Ascot Corner près de Sherbrooke. Bon dimanche, Julie
Bonjour, quel magnifique chien! Vous souvenez-vous qui étaient ses parents? Merci!
Non mais peut-être si vous me dites quelques prénoms je retrouverais…
Bonjour moi je veux bien 1 mais je sur en France ou peut on trouver les élevages ?
En France je ne sais pas… Bonne journée!
Je vis en France et depuis décembre 2019 je suis l’heureuse « maman » d’une cockapoo qui avait entre 6 et 9 mois … que nous avons trouvée dans un refuge ! Et oui même les cockapoo sont victimes d’abandon, la preuve avec la mienne ! Inutile de vous dire qu’en plus, en France, il n’y en a (quasiment) pas et comme elle a été trouvée errante, j’ignore tout de sa provenance. D’ailleurs elle ressemble énormément à Boogie ;-)
J’espère que vous avez autant de plaisir avec votre cockapoo que nous en avons avec Boogie!